Le domaine de la confiance en soi est vaste et nombreuses sont les idées reçues sur le sujet : déconstruisons ensemble les grands mythes de la confiance en soi!
Voici une affirmation très tranchée qui ne déborde pas d’optimisme. Elle est parfois très ancrée en nous ce qui rend vaine toute tentative de reprendre confiance en soi. Cela installe en nous la vision selon laquelle la confiance en soi est réservée seulement à une partie des gens. Cela en fait un rêve inacessible.
Bien heureusement, comme tout les mythes que nous allons déconstruire, cette affirmation est fausse.
Pourquoi être aussi catégorique ? Comment pouvez vous être aussi certain de cela ? Est-ce factuel ou est-ce un ressenti ? Vous basez vous sur le fait que vos tentatives de reprendre confiance en vous ont toujours échouées dans le passé?
L’incohérence d’une telle affirmation est qu’elle présente une conclusion ferme et définitive conçernant le futur, a la lumière de notre interprétation du passé (qui est subjective). La vie nous surprend toujours. Il est impossible d’être catégorique sur des évenements futurs qui sont imprévisibles.
Et si vous essayiez de nouveau de reprendre confiance en vous en vous y prenant différemment par rapport aux fois précédentes? Et si vous aviez renoncé alors que vous n’étiez qu’à une nouvelle tentative de réussir ? Et si ce qui vous empecherait de reprendre confiance en vous, c’est justement le fait de croire que vous n’y arriverez jamais ?
Prenez le risque de toujours essayer et de ne jamais vous résigner. En prenant des risques, vous prenez le risque de réussir.
Lorsque l’on manque de confiance en soi, on est souvent persuadé que notre histoire personnelle est particulièrement difficile et qu’elle est à l’origine de tout. On a tendance a imaginer que les gens ont confiance en eux car ils ont bénéficier d’un contexte plus favorable alors qu’on ignore l’histoire personnelle de chacun.
Je ne dis pas que toutes les histoires personnelles se valent et des contextes/education ne sont pas plus propice à la construction d’une confiance en soi solide.
Je dis que plus encore que les évenements, ce qui importe c’est comment nous avons vécu ces évenements intérieurement.
Exactement les mêmes événements dans la vie de deux individus, peuvent etre interprétés de façon diamétralement opposées. Par exemple, un échec dans une compétition sportive, peux dans un cas être interpreté comme « je ne suis pas fait pour ce sport, il vaut mieux que je laisse tomber » ou « il faut que je continue à travailler afin de progresser et revenir plus fort la fois suivante ».
La personne qui va décider d’abandonner n’est pas moins intelligente que celle qui va persévérer et réussir. Ce n’est pas qu’une question de raisonnement. C’est lié au système de croyances (comment nous avons appris à interpréter les choses).
Comprendre cela vous permet de relativiser ces croyances profondément ancrées et garder à l’esprit qu’il existe une facon différente de voir les choses. Qui n’est pas moins vrai que celle en laquelle vous croyez.
Il est intéressant d’étudier les biographies de personnes célèbres que la confiance en eux a permis de réaliser des choses exceptionnelles.
Je parle par exemple du 16eme président des Etats Unis, Abraham Lincoln, qui a connu des nombreuses faillite, une dépression, de nombreux échecs à diverses élections. Ces événements auraient pu l’amener à se dire « je n’y arriverai jamais » et l’empêcher d’obtenir la consécration que son abnégation lui a permis. Moins connue, mais héroïque : Dorine Bourneton. Dorine a commencé l’aviation très jeune et a effectué son premier vol solo a l’âge de 15 ans. Elle est victime a 16 ans d’un accident d’avion de tourisme ou elle était passagère. Elle en est la seule rescapée, paraplégique. Malgré cette expérience et ce handicap, elle poursuit son rêve dans l’aviation pour devenir la première pilote paraplégique de voltige aérienne. Elle a beaucoup œuvré pour la professionnalisation des pilotes handicapés jusqu’à recevoir la légion d’honneur.
Nous sommes souvent trop impatients. Nous voulons tout, tout de suite. Il faut pourtant savoir donner du temps au temps. Nous sommes également trop sensibles aux promesses alléchantes du type « retrouvez votre confiance en vous instantanément ».
L’inconvenient est que cela installe inconsciemment en nous la croyance que retrouver sa confiance en soi est quelque chose qui doit avoir lieu rapidement. On en conclue souvent que cela ne fonctionne pas et qu’il est vain d’essayer si nous ne percevons aucune amélioration après quelque jour.
C’est alors le prétexte tout trouvé pour justifier que l’on regagne notre zone de confort ou on ne se sent pas bien mais quelque part « rassuré » de ne plus connaitre l’incertitude inhérente à toute démarche de changement.
Nous sommes tous singuliers. Nous sommes tous confiants en nous à des degrés divers. Nous avons donc chacun notre propre itinéraire qui nous menera vers une confiance en soi optimale. Pour certains cela peut prendre quelques jours et pour d’autres un peu plus de temps. Le plus important est de rester sur le chemin.
Le manque de confiance en soi nous amene souvent à tort de penser qu’on est inférieur aux autres, que notre avis importe peu, qu’on a pas le droit au bonheur nous aussi.
Cette tendance à la comparaison aux autres est infondée et risque de vous apporter plus de mauvaises choses que de bonnes.
Premièrement, cette comparaison est biaisée par le fait que nous comparons nous même (que nous connaissons intimement) aux autres (c’est-à-dire l’image que nous avons d’eux). Nous comparons donc en fait ce que vous vivons intérieurement avec l’interprétation de ce que les autres projettent exterieurement.
Pour être juste, nous devrions comparer notre intérieur à l’intérieur des autres. Mais l’intérieur des autres est inaccessible de même que notre intérieur est insondable pour les autres. Les autres ne peuvent savoir de ce que nous vivons à l’intérieur que ce que nous leurs expliquons. Sachant que nous n’avons pas la certitude que ce que nous expliquons sera parfaitement compris par l’autre car nous n’utilisons pas les mêmes mots pour expliquer exactement les memes choses.
Vous comprenez donc qu’il est impossible de se comparer réellement aux autres, quand bien même notre cerveau fait constamment cela.
Deuxièmement, se comparer aux autres c’est en quelque sorte renier la singularité de chaque personne. En effet, nous sommes tous absolument uniques dans notre facon de ressentir nos émotions, dans nos pensées, dans notre histoire personnelle, dans notre programme génétique.
C’est ce qui fait la beauté de la vie. Tant d’invidus uniques. Nous avons bien sur énormément de points communs et si nous appliquons ce qui a marché pour certains, dans différents domaines, nous risquons d’arriver à un résultat identique.
Vous devez cependant garder à l’esprit que certaines chose peuvent paraitre très faciles pour certains et très difficile pour d’autres. Si une chose vous parait très difficile et très facile pour d’autres, cela ne veut pas dire que vous etes inférieurs. Il y a assurément d’autres domaines qui peuvent vous paraitre très facile alors que c’est très difficile pour les autres.
Enfin, quand on se dévalorise ou que l’on se sens inférieurs, c’est aussi parce que l’on se compare qu’aux personnes qu’on estime « supérieures ». Pour être juste il faut etre aussi attentif au comparaisons qui nous avantagent et qui nous font réaliser qu’on est pas si mal loti.
Se comparer? D’accord, à condition d’être justes. Il est impossible de se comparer aux autres de façon juste? Il n’est donc pas pertinent de se comparer.
Cette pensée récurrente que nous pouvons avoir dénote un rapport a l’échec qui n’est pas sain. Et qui en l’occurrence est accompagné d’une tendance à la généralisation abusive (ce qui est toujours le cas dans les affirmations tranchées incluant « tout »)
En effet, première objection : échouez vous dans tout ce que vous entreprenez, sans aucune exception? Vous ne réussissez absolument jamais rien?
Bien évidemment, cette objection nous amène a reconsidérer l’affirmation en : « J’échoue souvent dans ce que j’entreprends ».
Nous pouvons maintenant procéder à la deuxième objection : En quoi est ce un problème d’échouer souvent ? Comment envisagez vous d’apprendre ou de progresser si vous ne vous trompez jamais ?
Cette objection est volontairement tournée de facon provocatrice pour souligner que l’échec n’est jamais le problème. Le problème c’est le rapport à l’échec.
L’échec n’est jamais quelque chose d’agréable à vivre car c’est une constatation que le résultat obtenu n’est pas au niveau du résultat attendu. Cela laisse un gout amer qui finit par charger négativement la notion d’échec. Le terme lui-même d’échec est très connoté négativement.
Il nous faut apprendre a reconsidérer l’échec et à le remplacer par la notion de « retour d’expérience » ou « résultat » (en anglais feedback). Vous vous etes entrainés pour passer un examen et vous n’avez pas réussi à obtenir. Le premier sentiment est la déception. Il nous faut passer cette étape de la déception en acceptant ce résultat et en mobilisant nos ressources vers une analyse à froid de ce résultat afin de comprendre ce que nous pourrons faire différemment la fois suivante pour nous rapprocher du succès.
En adoptant progressivement cette façon de voir les choses, vous deviendrez positifs et verrez chaque obstacle comme une opportunité d’amélioration. Il est n’est pas de grande réussite qui ne se soit pas construite sur de nombreux échecs.
Nous croyons tort qu’il y a des choses qui sont d finitives. Qui font d finitivement partie de nous
Très souvent nous croyons cela car nous avons déjà tenté de nous débarasser d’un comportement ou d’automatismes de pensées que nous avons et que l’on a jamais réussi à le faire durablement. Le comportement finit toujours par revenir, ce qui amène la croyance que rien ne changera jamais à s’installer.
Nous croyons aussi qu’il y a un age pour changer car à partir d’un certain age nous ne pouvons plus apprendre ou réapprendre des choses.
Cette croyance est très ancrée car nos sociétés fonctionnent ainsi (et cela a tendance à ne plus être le cas). Nous sommes inscrits dans le schéma ou nous allons à l’école dès notre plus jeune age jusqu’à etre de jeunes adultes. Nous cessions alors d’être dans une dynamique d’apprentissage et commencions nos carrière professionnelles. Cela contribue inconsciemment a pense qu’il y a un age dans le cycle de notre vie pour apprendre, ce qui n’est pas le cas.
Reprendre confiance en soi, c’est désapprendre le manque de confiance en soi et apprendre la confiance en soi. Résumé ainsi en une phrase, cela parait simple et ca l’est.
Désapprendre quelque chose est une chose néanmoins complexe, qui demande du temps. Cela implique d’avoir bien identifié et compris les comportements et les pensées qui sont « automatiques » et que nous souhaitons changer afin de les remplacer par de nouveaux comportement/pensées que vous créerez.
Apprendre quelque chose de nouveau est plus simple. Il faut avoir une ouverture d’esprit par rapport à ce qu’on va découvrir et qui vient remettre en cause ce que l’on connait déjà.
Ensuite, nous devons accepter que les choses mettent un peu de temps a être assimilées car notre cerveau est naturellement résistant au changement. La persévérance est alors de mise même si cela parait être « peine perdue ». Vous serez certainement surpris de voir quand vous réussirez que le déclic aura lieu peu après une envie pressante de tout laisser tomber.
Ce mythe est sans doute le plus paradoxal de tous. On s’impose un devoir de cohérence vis à vis de l’extérieur. Comme si nos blocages intérieurs n’étaient pas assez handicapant, on s’ajoute donc un bloquage extérieur.
En quoi devons nous être cohérents avec une personnalité qui n’est pas vraiment nous même?
Cette contrainte de cohérence cache souvent une peur de s’affirmer vis à vis des autres. Parfois également une crainte d’être jugé sur les maladresses dont on pourra faire preuve durant la transition d’un état de manque de confiance en soi à un état d’épanouissement.
Il faut garder à l’esprit que ces bloquages font partie de l’arsenal de mesures que nous mettons en place inconsciemment pour nous dissuader de changer afin de rester dans notre zone de confort.
Ce sont des obstacles virtuels que nous mettons en place pour que le chemin nous paraisse semé d’embûches et infranchissable.
Les gens sont généralement bienveillants, encore plus lorsqu’il s’agit de proches. Comment réagissent les gens si une de vos connaissances qui est très timide prend sur elle pour s’affirmer au sein d’un groupe et faire entendre sa voix?
Au risque de vous surprendre, les gens ne risquent même pas de noter le changement. Cela les surprendra peut etre le temps d’une seconde mais très rapidement ils trouveront cette situation normale.
Soyez attachés au besoin de cohérence si celui ci implique d’être cohérent avec un comportement que vous souhaitez et qui est conforme avec qui vous voulez être.
Si vous ressentez le besoin d’être cohérent avec l’ancien vous même ou avec des comportements que vous voulez abandonner ; soyez heureux d’être incohérents (car cela veut dire que vous etes sur le bon chemin) et constatez alors que le seul effet que cela va créer chez vos proches c’est de la sympathie et de l’encouragement.
Lorsque vous apprenez quelque chose ou que vous essayez de voir les choses sous un nouvel angle, vous vous heurtez souvent à des croyances ancrées en vous qui vous amènent à rejeter cette nouvelle chose ou à estimer qu’elle ne doit pas être valable pour vous.
Il nous faut en avoir conscience pour pouvoir passer outre. Cela nous donnera un état d’esprit d’ouverture qui permet de savoir que nous avons des croyances en nous qui sont très présentes et que nous considérons comme des vérités absolues. Nous avons toujours eu de bonnes raison de les établir comme des vérités au moment ou nous l’avons fait. Mais nous évoluons toujours dans nos vies et il faut savoir remettre en cause même ce en quoi nous sommes très attachés.
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J'ai souffert pendant longtemps d'un profond manque de confiance en moi dont j'ai eu du mal a enfin me défaire
Je veux maintenant profiter de mon expérience pour aider le plus grand nombre.
J'ai donc créé ce blog pour vous transmettre tout ce qui a fonctionné pour moi